Isabelle Vieux

Passeport pour le Paradis

FotoMasterclass #14

La formation a été une expérience extrêmement enrichissante. J’ai particulièrement apprécié le format structuré avec des rendez-vous réguliers, suivis de deux mois de battement qui me permettaient de produire sereinement. Cette formation m’a offert un espace propice au doute, au partage et à la clarification de mes idées, grâce au soutien indéfectible de Flore, Sylvie et Adrian, trois formateurs très complémentaires. Leur bienveillance et leur exigence m’ont incité à m’impliquer et à donner le meilleur de moi-même.
Au-delà du projet personnel à créer, les interventions d’acteurs externes tels que des galeristes, éditeurs et lecteurs de portfolio m’ont aidé à me familiariser avec les codes et les attentes du milieu professionnel. L’exercice de présentation de portfolio devant un expert de la photographie, s’est avéré très enrichissant.
Un aspect particulièrement remarquable de cette formation a été l’accompagnement personnalisé. Chaque participant a bénéficié d’un suivi sur mesure, ce qui a permis un développement plus pertinent et parfaitement aligné avec les objectifs individuels.

Isabelle Vieux

Passeport pour le Paradis est un projet en cours qui documente la vie quotidienne à la Maison Magdalena, un refuge catholique pour femmes cisgenres et transsexuelles victimes de la prostitution. Installée dans un ancien prieuré en Seine-et-Marne, la Maison Magdalena offre un cadre paisible et spirituel. C’est ici que se rencontrent deux mondes : celui de la rédemption et celui des passés tumultueux de ses résidentes.
Fondée en 2015 par le père Chauveau à la demande des prostituées du bois de Boulogne, la Maison Magdalena accueille actuellement cinq femmes âgées de 25 à 50 ans. C’est dans une ambiance familiale chaleureuse qu’Alexis et Laurence, le couple en charge, offre un soutien holistique et durable pour aider ces femmes à quitter la prostitution et à se réinsérer dans la société.
Les résidentes participent activement à la vie de la maison. Elles sont impliquées dans diverses tâches quotidiennes et ont la possibilité de s’engager dans des travaux manuels comme la fabrication de bougies et le jardinage en permaculture, les aidant ainsi, pour certaines, à se détourner de leurs anciennes addictions.
C’est au plus proche d’elles, en séjournant régulièrement à la Maison Magdalena, que je parviens à tisser des liens et à gagner leur confiance, documentant au passage leur chemin de résilience.

EXTRAIT