Florence D’elle
Un conte
FotoMasterclass #6
Ce n’est d’abord pas une Masterclass où l’on arrive par hasard … Pour différentes raisons. D’abord il s’agit d’un trio incroyable qui apporte une richesse par implication, points de vue, connaissances qu’elles soient techniques, historiques, culturelles, intellectuelles et aussi personnelles. C’est une magique construction de projet qui démarre au premier week-end mais qui ne va jamais cesser de progresser au cours des week-ends qui se succèdent et au cours des entretiens personnels. Le photographe qui commence la Masterclass n’est pas le même artiste à la fin. FLORE, Sylvie Hugues et Adrian Claret sont intimement impliqués dans les projets de chacun tout au long du cheminement. Il y a des rires, il y a des larmes. C’est un véritable lien qui se crée et c’est extrêmement précieux.
On se sent sans doute un peu perdu et triste quand arrive le dernier week-end mais préparé et armé pour les belles années à venir. C’est une Masterclass aussi très humaine et authentique où les liens étroits se créent entre les participants et le « trio ».
Les intervenants invités lors de chaque weekend apportent leur expérience d’un milieu parfois opaque et, quelle que soit l’origine du pays dont nous venons ( je viens de Belgique), c’est extrêmement intéressant.
Si vous souhaitez progresser en s’investissant à fond en étant accompagné de la meilleure manière qu’il soit, elle est faite pour vous mais il faut travailler aussi, donner le meilleur de vous même.
Florence D’elle
Bercée par La Leçon de Piano de Jane Campion, La Belle et la Bête de Jean Cocteau ou les ballades de Loreena McKennitt au coin du feu en forêt de Brocéliande, j’ai écrit ce conte, mon conte : Un Conte
Onirique, rêveur, silencieux, avoué, chaotique, brûlant, incertain mais lumineux, il s’agit d’un conte qui puise ses racines sur plusieurs décennies.
La volonté de le réaliser uniquement avec la technique historique du collodion humide en ferrotypes à la main était d’y apporter matérialité, lenteur, rêverie palpable d’un support organique et charnel dans une écriture empreinte de symboles mais laissant néanmoins libre cours à l’imagination. La lenteur du temps consacré à cette technique est indissociable du contenu sans cesse construit que l’on souhaite y déposer.