Corinne Jamet

Un thé sous les manguiers 

FotoMasterclass #9

La FotoMasterclass a été pour moi un très beau moment de vie à la fois professionnel et humain.
Une belle parenthèse qui m’a ouverte à nouveau au monde photographique artistique et m’a permis de reprendre mes recherches personnelles.

FLORE, Sylvie et Adrian prodiguent un accompagnement d’une grande qualité, basé sur l’échange, la rigueur et l’écoute.
Un grand respect se dégage lors des week-end collectifs où l’on apprend autant grâce au travail de réflexion individuel demandé qu’avec l’observation de celui des autres membres de la formation. L’effet de groupe est très stimulant et permet de maintenir une bonne dynamique.

Ce trio complémentaire nous accompagne à un très haut niveau photographique toujours avec beaucoup de bienveillance, ce qui contribue grandement à acquérir plus de confiance en soi.
Les échanges individuels sont vraiment un atout qui permet de construire davantage la réflexion et de prendre à chaque fois le recul nécessaire à la construction de notre projet.

De la conception à la concrétisation grâce à la réalisation de tirages qui sont le fruit de ces 8 mois d’accompagnement, je ressors grandit de cette expérience, avec une première série qu’il faut maintenant faire vivre !

Un très grand merci à vous trois pour tout ce que vous m’avez transmis… j’espère que je saurai faire grandir cette première série et en construire d’autres.

Corinne Jamet

Dans cette série je m’invente un voyage rêvé nourris de mes voyages passés et des émotions provoquées par l’ailleurs. La photographie a cette capacité d’être le prolongement de l’âme et de rendre possible mes envies d’évasion.
Je redécouvre ainsi un Paris aux notes d’exotisme imprégnées d’Asie. Ce travail est réalisé dans plusieurs jardins de Paris, publics et privés. C’est également une ode à ce Paris végétal qui est accessible à tous.

Invitation de la recherche du lointain. Cette envie de ressentir le dépaysement m’ouvre à des sensations, des atmosphères si variées et subtiles comme l’odeur et les  lumières  dans un sous-bois de végétations  d’ici et d’ailleurs.

J’ai l’impression que je peux aller où je veux grâce à mon imagination, grâce à mes souvenirs. Avec mon seul regard, mon boitier devient le prolongement de ma pensée, qui est ancré en moi. Photographier comme si j’arrivai pour la première fois dans des nouveaux lieux. Donner à voir l’invisible. Mon œil, mon cœur et mon esprit sont enfin alignés.

EXTRAIT